“Ne laissons pas les pleins pouvoirs à Emmanuel Macron.” Dans les colonnes du JDD ce samedi, Jean-Luc Mélenchon réaffirme son espoir d’unité à gauche. “Je pense qu’on va trouver un accord” avec les autres partis de gauche, espère-t-il. Pourtant, après avoir enregistré des “points de convergence” à l’approche des élections législatives des 12 et 19 juin, le Parti socialiste a finalement suspendu hier les négociations avec LFI. Il veut, selon ses propres termes, s’opposer à la « radicalisation antisociale » représentée par Emmanuel Macron. “En dix jours on est passé de l’éventualité d’un référendum pour les retraites à 65 à un passage forcé à 49,3 coups !” Le député marseillais poursuit les mises en garde : “Il vit au-dessus du sol. pour lui, le social est une langue morte. “Il faut l’arrêter maintenant, aux élections législatives, après ce sera trop tard”, insiste-t-il.
“La culture de la défaite”
« Pour nous, le rapport de force est bien meilleur qu’il ne l’était il y a cinq ans. Macron est plus faible. L’Union populaire élargie compte 11 millions de voix. Notre victoire est possible. majorité pour gouverner », assure-t-il à nos confrères. “Pourquoi renoncer à ce que 22% ont fait au second tour ? Celui qui prend le risque de rejeter un accord sur un logo et de rejeter un groupe à l’Assemblée lève la main ! J’attends de voir”, lance-t-il avant de dénoncer une culture de défaite et de « lâche » à gauche.
Mise en garde
“Je préviens : les gens n’accepteront pas deux fois de voler la victoire à ceux qui refusent de construire cette nouvelle majorité. Les mauvais perdants seront jugés sévèrement”, assure Jean-Luc Mélenchon. Pour lui, il faut donc que la gauche réponde à son projet « rassembleur ». “Il faut qu’ils sortent du lot, il faut que tout le monde prenne la volonté de gagner. Ils ont une culture permanente de la défaite. Donc on les laisse absorber les problèmes internes…” déplore le leader d’Insumi qui scrute chaque “élection” . grub” pour ce grand rassemblement à gauche.