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Pour lui, la priorité est l’augmentation de tous les salaires et plus précisément l’augmentation du SMIC à 2 000 euros bruts, bien au-delà des 1 645 euros prévus depuis dimanche. M. Martinez regrette qu’en matière de pouvoir d’achat, le gouvernement insiste surtout sur le système de primes patronales et les versements forfaitaires : La prime Macron reste à la discrétion des employeurs. Et les chances que nous avons nous disent que personne n’a atteint le maximum attendu. Et beaucoup d’employés n’ont rien touché. Nous avons besoin de choses plus contraignantes. Les bonus mettent du beurre sur les épinards mais sont souvent dépensés tout de suite. Mais l’année est de douze mois !
“Problème de qualité du travail”
Sur la question de l’emploi “il n’est plus possible pour le gouvernement d’être complaisant”, déplore le syndicaliste, qui alerte sur “l’incertitude et les problèmes de qualité de l’emploi”. De par son mode de calcul, « on considère que travailler un jour ou une semaine par mois réduit le nombre [du chômage]. Mais pouvez-vous payer votre loyer et manger correctement quand vous travaillez une semaine par mois ? il demande.
Enfin, concernant l’une des mesures de base conçues par Emmanuel Macron, “on ne parlera pas de retraite à 65 ans”, précise clairement Philippe Martinez.
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