Afrique du Sud, Etats-Unis, Chine… Partout dans le monde, l’épidémie continue de se propager et l’apparition régulière de nouveaux variants suscite toujours des inquiétudes quant à la contagion ou la dangerosité de ces mutations redoutables. 52 919 cas positifs ont été détectés en 24 heures ce vendredi 29 avril en France contre 88 389 vendredi dernier (-40,1%). La situation en France vis-à-vis des variants circulants est actuellement stable, le variant Omicron étant dominant. La variante Omicron étant moins sévère, son impact sur le système hospitalier est donc moindre que celui de Delta. L’impact de cette vague BA.2 sur la réanimation sera probablement limité, par rapport aux précédentes vagues épidémiques. Le nombre de malades du #Covid était passé sous la barre des 1 500, a atteint près de 1 700 et baisse depuis quelques jours. 1/4 pic.twitter.com/AbEMfu4qg0 — Nicolas Berrod (@nicolasberrod) 29 avril 2022 Cependant, le faible taux d’hospitalisation avec Omicron est dû en partie à l’efficacité de la vaccination contre les formes sévères. Il est donc nécessaire de maintenir des niveaux élevés d’immunité, notamment en administrant des doses de rappel dès que possible, souligne Santé publique France dans son point épidémiologique du 28 avril. BA.4 et BA.5 et font l’objet d’une surveillance renforcée en fonction de leur profil génétique. De plus, l’émergence d’un nouveau variant différent d’Omicron ne peut être exclue, qu’il résulte ou non d’un événement de recombinaison. Dans le contexte épidémiologique actuel où l’incidence reste très élevée, il est donc nécessaire de limiter au maximum la circulation du SARS-CoV-2, quel que soit le variant. Ce contrôle comprend le respect des gestes barrières et le suivi des recommandations en cas de diagnostic d’infection ou de contact rapproché avec un cas. Il est également important de continuer à protéger les personnes à risque, chez qui même Omicron peut provoquer des formes graves. variante de risque du Journal L’Indépendant dans Scribd

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Mais ces nouvelles variantes d’Omicron explosent à nouveau dans les cas de Covid-19 en Afrique du Sud. D’où les peurs qui se répandent aussi à travers le globe. Infections causées par NE. 4 et NE. 5 ont augmenté ces dernières semaines, le pays entrant officiellement dans la cinquième vague de la pandémie plus tôt cette semaine. Le pays a enregistré environ 4 000 à 6 000 cas de COVID-19 par jour ces derniers jours, contre quelques centaines il y a quelques semaines à peine. Dans ce contexte, un épidémiologiste de Durban, Salim Abdool Karim, estime que BA.4 est à l’origine de l’augmentation, tout en soulignant qu’”il est trop tôt pour dire si BA.4 va provoquer une nouvelle ambiguïté”. En Afrique du Sud, BA. 4 et 5 seraient apparus mi-décembre et début janvier. En février, ils ne représentaient qu’un faible pourcentage des échantillons. En mars, ils avaient atteint 14% et en avril NE. 4 et 5 représentaient près de la moitié de toutes les nouvelles infections, à 44 %. BA.4 et BA.5 ont également été identifiés dans 7 provinces d’Afrique du Sud mais aussi dans plus de 20 pays à travers le monde (dont l’Australie, l’Autriche, la Belgique, la Chine, Israël, le Danemark, la France, l’Allemagne, le Pakistan, le Royaume-Uni , les États-Unis et la Suisse). Jacob Lemieux, spécialiste des maladies infectieuses au Massachusetts General Hospital et professeur à la Harvard Medical School, a déclaré cette semaine que les données récentes de Covid en Afrique du Sud étaient cependant “inquiétantes” car les variantes Omicron BA .4 et BA .5 semblent être conduisant à une augmentation exponentielle des taux de positivité. Et comme on dit que les cas se propagent dans le monde, la situation épidémiologique reste sous étroite surveillance.