• À lire aussi : « Rolling Thunder » : 2e jour de manifestation à Ottawa • Lire aussi : Accompagnement motocycliste : et retour à Ottawa “Quel rassemblement stupide”, lâche Jean-Paul Jacyk, doublement attristé par le virus. En janvier, il a perdu sa femme non vaccinée de 45 ans, Georgina, et sa belle-mère, quelques semaines plus tôt. Vacciné et très prudent, le Montréalais qualifie de “bébés” les participants au rassemblement qui réclament plus de “libertés”.
Samedi, des centaines d’entre eux se sont rassemblés au centre de la capitale nationale et ont défilé devant le Monument commémoratif de guerre du Canada, à pied ou à moto. Des intervenants connus pour leurs positions complotistes ou anti-vaccination se sont succédé au micro toute la journée, réclamant la levée des quelques mesures sanitaires restantes. “Ces gens ne pensent pas logiquement”, dit Jacyk avec colère. Plusieurs des manifestants, dont ceux du groupe Farfadaas au Québec, avaient également participé à l’escorte de camions qui a paralysé Ottawa en février pendant plusieurs semaines. Obtenez deux Clairement mieux préparés, les policiers ont cette fois émis 560 contraventions de stationnement et remorqué 39 véhicules dès samedi midi, a indiqué l’Autorité de régulation municipale sur Twitter. La nuit mouvementée de vendredi a entraîné sept arrestations. Cependant, ces événements qui minimisent l’importance du coronavirus sont particulièrement difficiles pour les personnes touchées par la COVID. “Cela n’aide pas du tout le processus de deuil, au contraire. Ça maintient les gens dans un état de colère et d’incapacité à respecter les mesures », explique Mélanie Vachon, professeure de psychologie à l’UQAM.

Le Québec a dépassé les 15 000 morts samedi, dont plus de 3 000 depuis janvier.