“Après plusieurs jours de discussions avec nos partenaires, nous constatons que les propositions de La France insoumise, qui a la responsabilité première de permettre ce rassemblement, n’ont pas été autorisées pour le moment”, a écrit le comité exécutif national du parti.
Des négociations conjointes ont été demandées
La formation de Fabien Roussel (2,3% à l’élection présidentielle) appelle à “la tenue d’une réunion commune de nos quatre formations politiques dans les meilleurs délais, qui n’a pas encore eu lieu, sauf en réunions bilatérales séparées”. La LFI, qui domine Jean-Luc Mélenchon avec 22%, mène en effet des négociations bilatérales avec le PCF, l’EELV, le PS et le NPA – partis qui n’ont pas reçu 5%. Les communistes veulent “une coalition de forces sans hégémonie et une étiquette commune qui reflète l’expression de notre diversité, par exemple l’union populaire de la gauche et les écologistes concentrés”. Ils reconnaissent la primauté de l’Avenir Commun, mais souhaitent que certaines propositions de chacune des parties soient prises en compte.
Le PCF veut pouvoir former une équipe
Enfin, ils estiment que les propositions électorales de LFI ne permettent pas au PCF de se regrouper. Selon eux, l’accord devrait donc, en plus de leurs 11 adjoints sortants, permettre l’investissement de “personnalités reconnues pour leurs engagements sur place”. Ils rapportent 14. Pour l’instant, LFI n’est parvenu à un accord avec Générations que jeudi, tandis que les négociations se poursuivent avec toutes les autres forces de gauche ce week-end. Les arguments en faveur des extensions pour la semaine prochaine se renforcent.