En tête de bout en bout, le Real Madrid a remporté le 35e sacre national de son histoire face à l’Espanyol Barcelone (4-0) samedi 30 avril, à quatre jours de la fin du championnat, faisant de Carlo Ancelotti le premier entraîneur à remporter les cinq grands championnats. . . Sans que la plupart des cadres ne se reposent avant de retrouver mercredi la demi-finale de Ligue des champions avec Manchester City, le Real a signé un festival pour porter le coup : deux buts du jeune Rodrygo (33e, 44e), un troisième de Marco Asensio (55e). ), et enfin de l’incontournable Karim Benzema (81e), meilleur buteur et meilleur passeur de la Liga. Madrid compte 17 points d’avance sur le Sevilla FC, vice-champion par intérim, qui a battu Cadix 1-1 vendredi. Arrivé à l’heure, Benzema, qui a porté le brassard toute la saison, a accompagné samedi Marcelo, le leader et titulaire officiel, pour soulever le trophée devant les près de 80 000 spectateurs du Santiago-Bernabéu. Et 250 000 fans sont attendus ce soir à la Fontaine de Cibeles, lieu traditionnel où se célèbrent les sacres du Real à Madrid. Lire aussi Le Real Madrid, en quête de renaissance et d’identité

Marcelo Vieira dans la légende

Pour Marcelo Vieira, ce titre a une saveur particulière : remplaçant Ferland Mendy toute la saison, l’équipe brésilienne a dépassé samedi la légende Paco Gento et ses 23 couronnes, et est devenu le joueur qui a remporté le plus de trophées au Real Madrid avec 24 titres. Après deux ratés de Mariano Diaz d’une tête (13e, 22e), le vétéran madrilène a servi le jeune compatriote brésilien Rodrigo, qui a ouvert le score (33e) et la voie du titre au Real Madrid, avant de doubler la mise juste avant la pause. . (44e), toujours correct. Et au retour des vestiaires, Marco Asensio a creusé l’écart au bout d’un contre (55e). Le but d’Isco (72e) a été refusé pour une position de hors-jeu, mais Karim Benzema a eu le temps d’inscrire le quatrième, suite à une remise de relais de Vinicius (81e), pour se rapprocher des deux buts de la légende Raul et de son 323e but. Avec ce nouveau trophée, Carlo Ancelotti est devenu samedi le premier entraîneur de l’histoire à remporter les cinq grands championnats de football : il s’est imposé en Italie avec Milan (2004), en Angleterre avec Chelsea (2010), en France avec Paris (2013) et en L’Allemagne avec le Bayern (2017), avant de régner sur l’Espagne. Le magicien italien de 62 ans a superbement conquis le lourd flambeau laissé par Zinedine Zidane. Vainqueur de la dernière Liga remportée par le Real Madrid au début de la pandémie de Covid-19 en 2020, “Zizou” est parti l’été dernier, lassé des critiques et du manque de soutien des dirigeants. Lire aussi : Carlo Ancelotti remplace Zinedine Zidane au Real Madrid

“Si je pleure, c’est que je suis heureux”

Avec son savoir-faire, Ancelotti a réussi à créer un cadre sain. Il a maintenu l’ossature de l’expérience avec Thibaut Courtois, Casemiro, Toni Kroos, Luka Modric et Karim Benzema et réalisé un cocktail gagnant, avec l’éclosion de Vinicius et Eduardo Camavinga, la confirmation d’Eder Militao et Ferland Mendy. “C’est la première fois que je remporte un titre au Bernabéu et l’ambiance est vraiment spéciale. Mes larmes, c’est génétique. “Mon père s’émouvait aussi facilement, mon grand-père aussi… Si je pleure, c’est que je suis content”, a glissé Carletto, très excité au dernier coup de sifflet. Sous ses ordres, le Real a pris la première place lors de la troisième journée de championnat le 28 août et ne l’a plus quitté pour finir par accéder à son trône. Le vrai rêve maintenant plus grand. Le club vise à renverser Manchester City mercredi au Bernabeu après un match aller 4-3 pour atteindre la finale et se donner l’opportunité d’ajouter une quatorzième couronne continentale à son effectif. Le monde avec l’AFP