Les 1.974 suffrages exprimés à Eauze et les 894 à Nogaro ont été annulés parce que la juge représentante du Conseil constitutionnel “a constaté, lors de sa visite, qu’un seul député de la circonscription était présent”, a précisé mercredi l’instance dans le communiqué du Conseil constitutionnel. ses résultats. “La commune s’appuie sur ce rapport faux et préjudiciable. Elle dit qu’il n’y avait qu’une seule personne par circonscription, c’est un non-sens”, a déclaré à l’AFP le maire d’Eauze, Michel Gabas. “Quand il est venu, j’étais le jour des déportés pendant 40 minutes, en train de déposer des fleurs devant le monument. Quatre députés étaient présents au bureau de vote à ce moment-là”, a-t-il déclaré. Il a écrit au président du Conseil constitutionnel pour exprimer sa “surprise”, sa “déception” et son “incompréhension”, dénonçant la “déviation d’interprétation” du juge, “ternissant manifestement la réputation et le sérieux de toute une ville”. Le maire de Nogaro, Christian Peyret, a ajouté : “Lorsque le juge est venu, j’étais devant la salle d’audience et en tant que président du bureau de vote, je parlais aux habitants.” “Il m’a dit que ma position était à l’intérieur et non devant, d’un ton fort et grossier. “Je ne pensais pas qu’on arriverait à l’annulation du scrutin”, a-t-il dit.