• Lire aussi : Crimes de guerre présumés en Ukraine : l’ONU s’est engagée à rendre justice aux victimes • Lire aussi : Transnistrie : Région autonome et pro-russe de Moldavie Lire aussi : L’Ukraine accuse Moscou de vouloir “déstabiliser” l’indépendance de la Transnistrie “Les ministres ont discuté de la réponse européenne à la guerre en Ukraine et discuté de la poursuite et de l’approfondissement du soutien apporté à ce pays”, a déclaré un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. “Les deux ministres ont également évoqué la situation en Moldavie et leur volonté commune de la soutenir face aux risques de sa déstabilisation”, a ajouté Anne-Claire Lezandre. La région séparatiste pro-russe de Transnistrie en Moldavie a été secouée par une série d’explosions cette semaine, faisant craindre un débordement dans ce pays de conflit qui ravage l’Ukraine voisine. La France a indiqué mardi qu’elle soutiendrait la Moldavie face aux “risques de déstabilisation” et a réitéré son “soutien à son intégrité territoriale”. M. Le Drian et Mme Bayerbok ont ​​également évoqué des “menaces sur la sécurité alimentaire” dues à la guerre en Ukraine, l’un des plus grands producteurs mondiaux de céréales. “Ils ont réaffirmé leur engagement à apporter une aide aux pays dans le besoin” sous la présidence française du Conseil de l’Union européenne – au premier semestre 2022 – et la présidence allemande du G7. La crise alimentaire mondiale, exacerbée par la guerre en Ukraine, pourrait plonger 10 millions de personnes dans le monde dans la pauvreté, selon Washington. La Russie et l’Ukraine sont respectivement les premier et cinquième exportateurs de blé au monde, ne représentant que 30 % de l’offre mondiale. Depuis l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février, des tonnes de céréales ont été amarrées dans des ports ukrainiens comme Marioupol, une ville bombardée et assiégée par l’armée russe pour son emplacement stratégique.