• À lire aussi : COVID-19 : le Québec atteint 15 000 morts Des images de la Neon Party, animée par BorealFest, ont été partagées sur les réseaux sociaux au cours de la soirée qui s’est déroulée au Pub universitaire, sur la rue de l’Université, vendredi. On y voit des dizaines de personnes danser, chanter et marcher au rythme de la musique, sans distanciation sociale et sans masque, dans un décor fluo. Cependant, l’utilisation d’un masque facial est obligatoire dans les lieux publics au moins jusqu’au 14 mai. Bien que la sixième vague semble s’épuiser au Québec, rappelons que 2 290 personnes sont actuellement traitées pour la COVID-19 et que 95 personnes en sont décédées la semaine dernière. Fatigue pandémique Pour le Dr Jacques Lapierre, virologue à la retraite, cette situation n’a rien d’étrange et se produit probablement partout de nos jours. “Dans l’esprit des gens, il n’y a pas de pandémie. “Et c’est le message que nous envoyons en levant toutes les mesures si rapidement”, a-t-il déclaré. Instantané du Facebook de Julie Mansour
Pourtant, souligne-t-il, il y a plus d’hospitalisations que les deux premières vagues, quand la “panique” l’emportait. “Il y a une partie de la population qui a tout perdu. “C’était prévisible, avec le pic de la vague qui est passé et l’été prochain”, explique Alain Lamarre, professeur d’immunologie et de virologie à l’Institut national de la recherche scientifique. Il sera poursuivi Invité à s’expliquer sur la situation, l’organisateur de l’événement affirme qu’« il a fait de son mieux pour imposer les mesures sanitaires préconisées [et] prévenir cette situation “. A noter que les vidéos ont été mises en ligne par l’une des organisatrices, qui n’a pas semblé particulièrement choquée par ce qu’elle tournait. De son côté, la Confédération des associations étudiantes de l’Université Laval, responsable de l’établissement, et l’Université Laval assurent que l’organisation continuera à révoquer les mesures et empêcher un autre débordement ici, la levée des mesures sanitaires. – En collaboration avec Marie Christine Trottier