Cela, en plus de créer des centaines de nouveaux emplois, permettra au Canada d’augmenter considérablement ses capacités de biofabrication, a déclaré Trinto. Ce sera également la première usine de Moderna en dehors des États-Unis. Sa construction devrait être achevée en 2024. Les négociations sont toujours en cours sur l’emplacement exact de l’installation, qui représente un investissement de 180 millions de dollars, selon le premier ministre du Québec François Legault. L’arrivée de Moderna est hautement stratégique pour le Québec. […] Il bonifiera sérieusement l’écosystème des sciences de la vie québécoises […] On parle d’une industrie qui compte déjà plus de 700 entreprises et plus de 36 000 emplois de qualité, sans compter les centres de recherche, s’est félicité François Legault.

Des centaines de millions en recherche et développement

Ce qui arrive au Canada de Moderna ne se limitera pas à la fabrication de vaccins. En plus de fabriquer des vaccins à ARN messager ici au Canada, Moderna investira également massivement dans la recherche et le développement et mènera des essais cliniques ici au pays, a expliqué le ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie François-Philippe Champagne. . Au Québec. “L’ensemble de l’écosystème bénéficiera immédiatement de cet investissement de plusieurs millions de dollars. Il s’agit d’un investissement emblématique en recherche et développement. » – Extrait de François-Philippe Champagne, ministre fédéral de l’Innovation, de la Science et de l’Industrie Satisfait de l’accueil réservé au Canada et au Québec, le président de Moderna, Stéphane Bancel, a évoqué une entente de partenariat de dix ans avec le Canada. Il a également rappelé qu’Ottawa a été l’un des premiers gouvernements au monde à soutenir financièrement le développement et la production du vaccin COVID-19 développé par son entreprise en pleine pandémie.
“C’est un beau projet dans un beau pays. » – Un extrait de Stéphane Bancel, président de Moderna

Un géant en chantier

Fondée en 2010 aux États-Unis, Moderna est devenue mondialement connue pendant la pandémie suite au développement de Spikevax, un vaccin à ARN messager efficace contre le COVID-19. La société est actuellement le deuxième producteur mondial de vaccins à ARN messager contre le COVID-19. Grâce à cette technologie, la société développe également des médicaments prometteurs pour lutter contre d’autres maladies infectieuses telles que le VIH, le Zika, le syndrome respiratoire syncytial et le virus d’Epstein-Barr (mononucléose).

Reconstruction des capacités bioproductives du Canada

Confronté à d’importantes pénuries dans la production nationale de vaccins, le Canada a été contraint d’essayer d’atteindre le pic de la pandémie afin de s’approvisionner de toute urgence en vaccins en provenance d’Europe, les États-Unis ayant décidé de conserver toute leur production de vaccins exclusivement pour le traitement de la population. . Autrefois puissance mondiale dans le domaine de la biotechnologie, le Canada s’est retrouvé complètement dépendant de la production de vaccins d’autres pays pendant la pandémie. Le gouvernement Trinto, qui a promis de reconstruire la capacité bioproductive du pays, a réservé 2,2 milliards de dollars en avril 2021 à cet effet, en plus de multiplier les accords avec Axelera, BioVectra, Résilience, Novavax et Sanofi. « Non seulement assurons-nous la santé et la sécurité des Canadiens maintenant, mais pour les décennies à venir », a déclaré François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie.