Plusieurs centaines de cyclistes ont défilé dans Rouen et sur le plateau Est samedi 30 avril 2022 dans l’après-midi. Ils demandent leur exclusion des critères EPZ qui entreront en vigueur pour les personnes physiques le 1er septembre 2022. Plusieurs centaines de cyclistes en colère ont défilé dans Rouen et sur le plateau Est pour exiger d’être exclus du dispositif des zones à faibles émissions – photo Boris Maslard / Paris-Normandie Plusieurs centaines de cyclistes en colère ont défilé dans Rouen et sur le plateau Est pour exiger d’être exclus du dispositif des zones à faibles émissions – photo Boris Maslard / Paris-Normandie Des centaines de motards en colère ont défilé dans Rouen et le Plateau de l’Est pour réclamer leur exclusion du dispositif des zones à faibles émissions – Photo de Boris Maslard / Paris-Normandie Des centaines de motards en colère ont défilé dans Rouen et le Plateau de l’Est pour réclamer leur exclusion du dispositif des zones à faibles émissions – Photo de Boris Maslard / Paris-Normandie Le 19 mars 2022, une première manifestation rassemble plusieurs milliers de cyclistes (1.500 selon le coordinateur Jean-Philippe Ridel) sur la rive gauche du Rouen (Petit-Quevilly, Sotteville-lès-Rouen) pour exiger la sortie de ses deux et trois -wheelers Système de zone à faibles émissions (ZFE) prévu pour Rouen et ses environs au 1er septembre 2022. Samedi 30 avril, plusieurs centaines (440 selon une source policière) sont revenus cette fois rive droite. Rassemblés près du 108, siège du diocèse, ils ont emprunté les boulevards entourant le centre-ville de Rouen avant de gagner le plateau oriental via le Darnétal et de se terminer, comme le 19 mars, devant la mairie de Rouen. Deux arrêts étaient prévus au Mesnil-Esnard et à Bonsecours. Vidéo : manifestation cycliste à Rouen

                “Pression dans la métropole”

L’objectif n’a pas changé : “Faire pression sur la métropole qui jusqu’ici ne nous écoute pas ou ne se fait pas passer pour nous”, rappelle Jean-Philippe Ridel aux manifestants qui ont été placés sur leurs deux roues en attendant le départ. Les trois rencontres avec Cyrille Moreau, vice-président en charge du dossier au Diocèse, n’ont rien donné selon lui. “Nous n’avons eu aucun contact depuis la première manifestation. « Pour le coordinateur », les arguments de la métropole sont que les motos ont des moteurs thermiques et donc polluent comme les autres, mais ce n’est pas vrai ! Nous représentons 1,8% des émissions polluantes et 5% du trafic total, le problème n’est pas du côté des motards, mais du côté de la zone industrielle. Fait référence à la pollution provenant de Lubrizol et d’autres industries.

                “Les gens que nous venons punir”
                “C’est surtout les gens qu’on vient punir et payer”, a conclu le retraité, qui pointe une véritable “assignation à résidence à partir du 1er septembre” si rien n’est fait.  “Ils agrandissent quelques lignes de transports en commun mais ce n’est pas suffisant, il n’y a pas de place de regroupement de voitures, il n’y a pas de place de parking relais, ils ont mis la ZFE avant de planifier tout ça”, pointe-t-il.  Les manifestants se revendiquent exclus, à l’instar de certaines catégories comme les voitures de collection reconnues, les voitures des personnes handicapées.  Sinon, ils bloqueront l’accès à Rouen le 1er septembre.