Ce retrait, le temps de l’enquête, “est le choix le plus raisonnable, pour qu’il n’y ait pas de dégâts similaires sur d’autres véhicules”, a réagi le ministère des Transports. “Nous sommes en contact avec la RATP et suivrons attentivement les résultats de l’enquête”, a ajouté un porte-parole. La régie régionale des transports αρχήle-de-France Mobilités, présidée par Valérie Pécresse, a immédiatement demandé à la RATP de faire “toute la lumière” sur ces incendies “et de prendre toutes les mesures de précaution nécessaires”, selon une porte. Qualifiant l’incident d’”inquiétant”, l’Association des usagers des transports / FNAUT Île-de-France a également appelé dans un tweet à “une action corrective rapide du constructeur”.

Compléter la demande d’expertise

“Il ne s’agit pas de bus électriques, il s’agit de bus Bolloré dans cette série”, a assuré un porte-parole de la RATP. Le groupe public possède 149 bus de ce modèle fournis par Blue Solutions, une société du groupe Bolloré. Sa flotte électrique comprend 500 véhicules fournis par Alstom, Bolloré et Heuliez (Iveco), dans un total de 4.700 bus, fonctionnant depuis 2016 “sans incidents graves” jusqu’ici. La Régie a également commandé 451 bus électriques supplémentaires à Iveco, Bolloré et Irizar. “La RATP a sollicité toute l’expertise du constructeur Bolloré pour expliquer les causes de ces incidents et proposer un plan d’action qui permettrait de remettre en service ces bus en toute sécurité”, a-t-elle indiqué dans un communiqué. “Toutes les équipes de Bluebus se mobilisent pour travailler activement avec la RATP et les agences concernées afin de déterminer la source précise de l’incident”, a répondu la filiale de Bolloré dans un bref message à l’AFP.